Une fabrique à rêves. Même ceux les plus fous. Avec tous les instruments à disposition pour les concrétiser. C’est ce qu’autorisent Les FabLabs (fabrication laboratory). Ces espaces accessibles permettent de créer un objet tout en bénéficiant des conseils d’autres participants. Et c’est bien là toute la valeur ajoutée. Le “Do it by Yourself”, faites-le vous même, tend vers le faites-le pour les autres. Et avec les autres. “Grâce aux outils et aux technologies qui deviennent plus accessibles, mais aussi aux pratiques collaboratives qui fleurissent sur Internet, nous constatons que les méthodes de partage de fichiers peer-to-peer sont en train de s’appliquer au monde physique”, commente Véronique Routin, directrice du développement à la Fing (Fondation Internet nouvelle génération). En 2009, l’association a fait le tour des FabLabs en Europe et aux États-Unis pour comprendre leurs modes de fonctionnement. Elle a identifié trois typologies: le premier est adossé à des universités ou à des grandes écoles à l’instar du FacLab de Cergy-Pontoise à Gennevilliers. Le second est dédié au business pour faire émerger les startups de demain, comme le Fabshop Ici Montreuil orienté vers le commerce local. Le troisième est accessible au public, semblable à celui de la Cité des Sciences à Paris. Dans ces ateliers ouverts, tous types d’outillage sont disponibles: matériel de soudure, découpe laser, fraiseuse à commande numérique ou encore imprimante 3D. Mais au-delà de l’équipement technique, l’avenir d’un FabLab
