Ils veulent tout, tout de suite. Des produits de qualité, fabriqués dans le respect de l’environnement et de manière éthique, et bien sûr, au meilleur prix. Oh, la belle quadrature du cercle?! Tandis qu’au sein des directions marketing, la “ménagère de moins de 50 ans” a progressivement disparu pour laisser la place à un consommateur surinformé (87 % des Français vont d’abord sur Internet quand ils ont un projet d’achat), qui fréquente plusieurs circuits de distribution pour mieux comparer, les spécialistes sont sans appel: “dresser un portrait type du shopper 2011 est impossible”, indique Gaëlle Le Floch, strategic insight director chez Kantar Worldpanel. Et pour cause: il existe autant de façons de faire ses courses que d’individus. “Actuellement, on est en train d’abandonner les critères socio-démographiques, selon lesquels on pensait que le consommateur avait une certaine constance dans ses choix, une longévité, observe Stéphane Hugon, sociologue. En réalité, les rôles circulent: une même personne va revêtir différents masques. Il n’y a pas un consommateur par tranche d’âge, au contraire. On l’a vu avec le concept de “génération Y”, censé englober les jeunes nés entre 1980 et 1999: il a atteint ses limites, car tous les jeunes n’ont pas la même attitude face à Internet, aux réseaux sociaux ou au monde de l’entreprise”. En 2011, le comportement des consommateurs réserve des surprises. Il suffit, par
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