Nicolas SarkozyPas encore officiellement candidat, le chef de l’État avait déjà exposé la trame de son programme fiscal lors de ses vœux le 31?décembre, en annonçant la mise en place de la TVA anti-délocalisation (ou TVA sociale). “Nous voulons conserver notre modèle de protection sociale, mais nous devons refonder son financement pour qu’il ne pèse plus uniquement sur le travail et donc la création d’emplois, explique Nicolas Sarkozy à Points de Vente. La TVA anti-délocalisation renforcera la compétitivité de nos entreprises tout en faisant participer les importations au financement de notre protection sociale.” Le candidat-sortant fait, plus généralement, de l’allégement des charges salariales un refrain de campagne. Lors de la présentation de son programme, il a souligné sa volonté de faire payer aux entrepreneurs “5,4% de moins de charges sur les emplois d’ici la fin de l’année.” Nicolas Sarkozy prévoit, par ailleurs, un impôt forfaitaire sur les grands groupes nationaux basé sur le bénéfice mondial.
François Hollande
“Le matraquage fiscal que subissent les classes populaires et les classes moyennes depuis cinq ans est d’abord un aveu d’échec pour la droite, incapable de créer de