Ventes en recul, chiffre d’affaires à la peine : un simple coup œil suffit, sur le compte de résultats des hypermarchés, pour comprendre que le non-alimentaire coûte cher. Mètre carrés, personnel, stockage, casse : à une époque où tous cherchent des relais de croissance, les pertes causées par ce rayon en font une catégorie maudite par les distributeurs. “La santé du non-alimentaire est en corrélation forte avec le pouvoir d’achat. C’est une catégorie beaucoup plus inélastique et inerte que l’alimentaire”, signale David Vidal, directeur de Simon Kuchner & Partners Paris. Et à en croire les prévisions du Crédoc, qui anticipe un recul du pouvoir d’achat jusqu’en 2015, les perspectives du secteur restent moroses. Le rayon non alimentaire en vaut-il encore le coup ?
Equation économiqueUne chose est sûre : le marché est de taille. Selon SymphonyIri, le secteur représente, en moyenne, pas moins de 24 Mds€ (sur 130 Mds?€ au total), soit 20% du chiffre d’affaires hors essence des HM + SM. Et équivaut à des dépenses annuelles, par ménage, d’environ 900?€. De quoi faire réfléchir, avant de déclarer, comme Serge Papin, le