Investir différemment. Le crowdfunding repose sur cinq modèles majeurs: le don (avec ou sans contrepartie), le prêt, le financement participatif en capital, le microcrédit et la production collaborative. Le terme anglo-saxon est apparu en 2008, avec peu de référents dans ce domaine. “À cette époque, on nous prenait pour des illuminés, se souvient Vincent Ricordeau, co-fondateur de Kiss Kiss Bank Bank. Puis nous nous sommes faits connaître de manière progressive avec une croissance exponentielle”. La plateforme a recueilli 100 000 euros la première année, 500 000 la seconde, 2 millions et 8 millions les deux années suivantes. L’essor de ce nouveau modèle d’investissement est né du peer-to-peer. Un succès. En 2013, la collecte mondiale par des plateformes de financement participatif a dépassé les 3 milliards de dollars. “Ce n’est pas la crise économique qui a été l’élément déclencheur, mais cette faculté offerte par Internet de relier tous les citoyens à une vitesse grandissante. Le crowdfunding est le rejeton des réseaux sociaux: 65% de notre trafic provient de Facebook”, explique Vincent Ricordeau. Une mine d’or. À tel point que des projets colossaux ont rapidement été proposés aux créanciers de la toile. La Gravity Light, par exemple, qui permet de créer de la lumière grâce à la gravité de la terre, a réussi à collecter près de 400?000$ alors que l’objectif de départ était fixé à 55?000$ sur Indiegogo. Le record sur
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