En quête de rêve et de glamour, le luxe a longtemps boudé le développement durable. Or, pour conquérir la génération Z, les grands groupes vont devoir passer à l’action pour bâtir un monde de la mode et de la beauté plus durable et responsable.
Ça c’est passé en août dernier, lors du G7. Trente-deux entreprises de la mode et du luxe, représentant quelque 150 marques, se sont unies autour d’un “Fashion Pact” mené par le PDG de Kering, François-Henri Pinault. Un pacte qui entend limiter l’impact de la filière sur le climat, la biodiversité et les océans via des objectifs fixés à horizon 2030 et 2050. Coup d’envoi de la green fashion, le contre-pied éthique et écoresponsable de la fast-fashion ? Dans les discours, oui. Dans les faits… cela reste à voir.
Stratégies défensives “Les marques de luxe communiquent fortement sur les valeurs RSE mais c’est surtout en réponse à une montée en puissance des activistes sur la cosmétique, notamment, qui alpaguent régulièrement les influenceurs partenaires de grandes marques sur la composition et la formulation des produits qu’ils vantent dans leurs tutoriels”, constate Christophe Asselin, content specialist chez Digimind. Non seulement ces groupes d’action mettent le doigt là où ça fait mal mais ils font également pression sur les marques via les réseaux sociaux. “On observe dans le luxe un phénomène de bad buzz comparable à celui de l’industrie de la viande, qui impacte fortement les jeunes