Cession de baux. Rachat de magasins. Suppression de locaux vacants. Développement d’enseignes. Plus qu’un simple animateur, c’est au manager du commerce qu’impute la responsabilité d’assurer l’avenir commercial local à une ville. Tout en préservant son cœur historique. Ils sont près de 150 à exercer cette fonction dans toute la France. Rattaché au service de l’aménagement urbain, le manager collabore avec la municipalité et la direction de la société d’économie mixte de la ville. Ensemble, ils réfléchissent à la meilleure façon d’humaniser les quartiers. Avec du commerce ou de l’artisanat. “Nommé par le maire ou son adjoint, il faut une volonté politique pour ce métier”, atteste Pierre Creuset, directeur de l’association Centre-ville en mouvement. Cela implique de connaître les franchises et les marchands indépendants pour les conseiller sur la santé commerciale de la ville. “Avoir une vision économique est essentiel pour prendre en compte l’ensemble des facteurs qui peuvent nuire au bon fonctionnement du commerce: l’accessibilité, le stationnement, la signalétique, etc.”, ajoute Jean-Claude Delorme, président délégué de la FFAC (Fédération française des associations de commerçants). À l’affût de nouvelles enseignes, il n’est pas toujours simple d’attirer un nouvel entrant dans l’urbanisme commercial d’une ville. D’abord parce qu’il faut qu’elle soit attractive pour qu’un commerçant décide de s’y installer. Ensuite, il faut lui proposer un fonds de commerce adapté. “À la différence d’un centre commercial, où c’est le directeur
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