
Elle s’invite dans tous les débats. La TVA sociale, annoncée par le Gouvernement depuis le 18 janvier, irrite, divise et crée la polémique. Côté entreprises, l’équation séduit par l’allégement de cotisations patronales sur les petits salaires. Avec ses 750 0000 salariés, la grande distribution, secteur fortement employeur, dont une partie très importante des salariés gagne entre 1,1 et 1,6 du Smic, se frotte déjà les mains. Michel Edouard Leclerc s’y déclare d’ailleurs déjà favorable tandis que Jacques Creyssel, président de la FCD ajoute que “c’est une bonne façon de poser la question du coût du travail”. À une condition : que cette augmentation de TVA ne grippe pas la consommation.
TVA “antisocial” ?Sur ce sujet-là la question reste ouverte. Car si le principe d’une TVA compensée par une hausse des salaires nets reste aujourd’hui hypothétique, ce qui est limpide, en revanche, c’est qu’à travers une nouvelle taxe à la consommation, c’est, encore une fois, le consommateur qui paie. La TVA est un impôt de masse qui