Clic and Drive. Autrement dit : faire ses courses sur Internet puis les récupérer en voiture, deux heures plus tard. Un concept, inspiré des fast-food américains, qui est devenu la nouvelle coqueluche des distributeurs. Les drives fleurissent dans tout l’Hexagone, sous de multiples visages : adossé à un hypermarché (drive accolé), point de retrait indépendant du magasin (drive solo ou déporté) ou encore, drive piétons situé en centre-ville.Dans le sillon de ChronoDrive, toutes les enseignes se sont lancées dans la course à la conquête des meilleurs emplacements. En témoigne le nombre d’ouvertures, tous modèles confondus, prévues pour 2011 : Leclerc table sur 300 à 400 nouveaux drive, Auchan compte 8 unités supplémentaires depuis janvier dernier. Et, face à ce succès grandissant, ceux qui ne s’y étaient pas encore convertis, réclament désormais leur part du gâteau : Carrefour vient d’ouvrir ses premiers drive à Nantes et à Tours en 2010 et 2011, Casino projette un drive solo en septembre prochain. Même Intermarché et Système U s’y mettent, discrètement mais sûrement. “Si toutes les ouvertures prévues se concrétisent, le drive deviendra concrètement un point fort pour les distributeurs”, annonce Frédéric Valette, directeur retail insigt chez Kantar Worldpanel.De fait, le marché s’annonce prometteur. Le chiffre d’affaires du drive est estimé entre 460 et 500 M€ en 2010. Auchan prévoit déjà 1 Md€ de CA additionnel en 2015. Les perspectives de progression sont tout aussi flatteuses : selon Yannick Franc, senior consultant chez Kurt Salmon, “le drive devrait représenter plus de 3 % de la distribution, soit
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