Panique en magasin. La fin d’année qui représente 50 % du chiffre d’affaires des spécialistes du jouet est placée sous haute surveillance. Les hausses des prix et les ruptures de stocks inquiètent la profession qui anticipe d’inévitables répercussions sur les consommateurs.
Une reprise contrariée. Après une saison 2020 marquée par la fermeture des magasins en novembre, le secteur du jouet renoue avec la croissance économique et une forte demande des consommateurs. “Le contexte est plutôt favorable, même par rapport à une année “normale”, puisque si nous comparons le chiffre d’affaires actuel à 2019, nous observons une augmentation des ventes de 6,3 % depuis le début de l’année à fin septembre” commente Frédérique Tutt, experte de l’industrie du jouet chez The NPD Group. Mais alors que le marché enregistre des ventes en hausse de 4 % depuis le début de l’année, comparé à 2020 (+7 % pour les spécialistes et +22 % pour les e-commerçants), la menace des ruptures de stock vient assombrir le tableau.