Premier frappé par la fermeture des magasins, le secteur du jouet joue gros avant Noël. Les acteurs ont tous déployé des stratégies omnicanal. Mais elles ne suffisent pas à compenser les pertes.
Abasourdis. C’est le sentiment qui a traversé la profession des jeux et du jouet à l’annonce de la fermeture de leurs commerces. “On ne pensait pas à un reconfinement aussi strict à l’approche des fêtes de Noël”, concède Jacques Baudoz, président de JouéClub. La coopérative française n’a pourtant pas été prise au dépourvu. Déjà présente sur Internet, elle a lancé en novembre une solution de ship-from-store, déployée sur l’ensemble de ses magasins, avec des possibilités de livraisons locales à proximité. “Cette nouvelle organisation, destinée à nous faire gagner des kilomètres et du temps en livrant depuis nos magasins plutôt que de notre entrepôt central bordelais, devait être mise en place à la fin de l’année. Nous avons décidé d’avancer notre calendrier pour en tirer profit dès à présent”, ajoute le président. Aussi, toute la stratégie de communication de l’enseigne – sms, courriers postaux, campagne radio et TV – a