Difficile de marier la grande distribution à Internet. A en croire le récent échec de l’alliance Système U- Télémarket et celui, plus attendu, de Carrefour-Pixmania, ces deux mondes ont du mal à vivre ensemble. Et encore moins à générer de la rentabilité. Pas étonnant, alors, que l’offre non alimentaire des enseignes demeure quasi inexistante sur le web, à l’heure où explosent les sites de e-commerce, avec un taux de croissance des transactions de l’ordre de 15% à 30% par an. Entraînant, avec eux, de nouveaux comportements d’achat. Le développement du showrooming, qui consiste à aller voir un article en magasin pour l’acheter, ensuite, moins cher sur Internet, et la multiplication des drives, sont autant de coups de boutoir contre le rayon non alimentaire des magasins physiques.
Victimes du web ?“Si la tendance actuelle se poursuit, on aura plusieurs millions de mètres carrés de surfaces commerciales rendus obsolètes par la dématérialisation d’une partie des biens de consommation”, prévient Pascal Madry, directeur de Procos. Certaines