Le scandale de la viande de cheval dans les lasagnes surgelées, comme avant lui celui des graines germées en Allemagne, par exemple, ont fait le tour de la planète information en une traînée de poudre. La traçabilité des événements intervenus sur la chaîne de fabrication également. La traçabilité alimentaire s’est révélée manifestement efficace lors de cette dernière crise, mais est-elle pour autant suffisante? Au final, ce sont les consommateurs qui jugent.
Différents points de vuePlusieurs définitions de la traçabilité peuvent être données. Celles de GS1, la référence dans ce domaine, précise qu’au sens de la loi européenne 178 2002, il s’agit d’être capable de tracer tous les produits entrants dans l’entreprise qui vont servir à la fabrication dans l’entreprise ou à des opérations de revente. En aval, l’entreprise se doit de tracer tous les destinataires des produits expédiés. “Dans un contexte de traçabilité étendue, la définition comporterait une acception plus Supply Chain dans sa globalité: le but serait de retrouver le pedigree de n’importe quel objet qui circule ou qui est transformé dans la chaîne d’approvisionnement, explique Pierre Georget, directeur général de GS1 France. Avec les outils GS1, les entreprises peuvent réaliser le premier niveau, dit restreint de n-1 à n+1, mais nous fournissons également les outils qui permettent de fabriquer le pedigree de chaque objet ou produit qui circule dans la chaîne”, termine-t-il. Pour PEA