“La mutualisation passe par un arbitre, un chef de file, un facilitateur qui crée la symbiose entre les partenaires. Les prestataires se font, en ce moment, la guerre en essayant tous d’attirer un maximum d’entreprises sur leurs plates-formes pour créer cette masse critique qui fait que, tout d’un coup, cette mutualisation est évidente”, commence Isabelle Badoc, Industry Marketing – Sales & Marketing Dpt de Générix. L’entreposage, le transport, le picking sont ainsi devenus des prestations somme toute très classiques et la rentabilité s’opère désormais plutôt dans les services à valeur ajoutée. Des services qui rapportent de l’argent par la diminution des coûts d’infrastructures ou de carburant et pour lesquels les marges sont différentes. Le prestataire possède, en effet, une vision globale en termes de pilotage de ses flux dont il peut tirer partie et faire profiter d’autres acteurs.
Dynamisme ambiantIl faut dire que le secteur du transport est difficile et a pris de plein fouet les augmentations de carburant, les réglementations drastiques, la concentration des acteurs et