D’après une étude réalisée par OpinionWay et Equipmag, l’originalité des enseignes reste, pour les shoppers, un élément de séduction fort puisqu’elle est citée par près d’une personne sur deux (45%)?! Ceci est particulièrement vrai auprès des 25-34 ans qui sont surtout séduits par une enseigne capable de leur faire connaître de bons moments. À bons entendeurs?! Les enseignes le sont et s’organisent en conséquence. Les possibilités sont vastes en termes d’aménagement et d’équipement du magasin, mais quelques tendances se dégagent néanmoins dans ce domaine: les magasins connectés, les magasins éphémères, le mobilier et le développement des sens en sont des exemples.
Connectés et éphémèresPremière tendance: les magasins connectés. Finis les écrans qui faisaient décoration et qui donnaient une couche de modernité et d’actualité, au final factices. Voici venu le temps réel en magasin. “Il faut offrir aux clients en points de vente, a minima, une continuité de ce qu’ils ont vécu sur Internet mais, également, des expériences supplémentaires”, constate François Hannebicque, directeur de création d’AKDV. C’est-à-dire des relais entre Internet et le magasin physique comme des bornes, des applications sur smartphones, des écrans informatifs ou tactiles, des tablettes à destination des vendeurs afin qu’ils puissent fournir tout type d’informations sur les produits. “Il faut tout faire pour limiter les barrières entre le client et le vendeur et ne pas perdre le contact. Sur ce point, la digitalisation et la connexion peuvent nous y aider”, poursuit-il.Deuxième tendance: les magasins éphémères. Ils permettent de générer du flux, de la surprise et de l’attractivité dans les centres commerciaux. Ce sont, aussi, des outils de gestion économique de saisonnalité des articles alors que, par la nature de leur activité, certaines enseignes concentrent leur chiffre d’affaires sur quelques mois dans l’année.
Entre tradition et modernitéPlus traditionnellement, le mobilier reste à l’honneur, même si la tendance globale va à la réduction des coûts et à la maîtrise des investissements. Dans cet esprit, les meubles se font