“La distribution doit actuellement faire face à de nombreuses contraintes. Dans ce contexte, l’enjeu majeur devient logiquement la réduction des coûts. À l’inverse, c’est bien sûr les prix que les distributeurs sont les plus attendus”, résume Sylvie Bourden, Senior Manager chez PEA Consulting.Première contrainte: les consommateurs. Ils se sont faits, au fil du temps, plus exigeants, plus attentifs et plus informés, concurrence oblige. Ils cherchent, également, désormais, à obtenir de nouveaux services de la part de la distribution: développement du e-commerce, drive, préoccupations environnementales, disponibilité produit coûte que coûte, etc. Conséquence: l’ensemble des distributeurs se voit dans l’obligation d’y répondre, de manière rapide, lisible et au moindre coût pour le consommateur.
Deuxième contrainte: une logistique efficace. Ce qui passe, par exemple, par des systèmes d’information complets qui communiquent: de l’information produit en passant par la commande, le bon de livraison, la facture et le paiement, “le plus possible sans couture, dans une volonté de bouclage des flux”, souligne Pierre Georget, CEO de GS1. Le pas est pris: le niveau d’utilisation de la commande électronique est aujourd’hui supérieur à 95%, celui de l’avis d’expédition électronique, lui, excède 70%. L’objectif étant de dématérialiser totalement les flux d’information entre les acteurs. Un nombre significatif de distributeurs sont d’ailleurs proches de 100% de leurs fiches produits référencés et synchronisés. Le niveau deux “reste la
