Elles ne jurent plus que par elles. Ou presque. Les marques lorgnent avec appétit du côté de la génération Y. Ces consommateurs à qui, il y a encore une décennie, on jetait un regard distrait, le sourcil circonflexe, sont devenus, aujourd’hui, l’un des segments de marché les plus puissants… et déroutants. Rien qu’aux États-Unis, ils seraient plus de 80millions. Et on compterait presque 17millions de “Y” en France. Ça, c’est pour l’aspect volume, démographique, en pleine expansion. Côté valeur, les chiffres sont astronomiques: le pouvoir d’achat des Y est estimé à 1,3 trillion de dollars rien qu’aux États Unis… Sauf que les habitudes de consommation des Y sont radicalement différentes de celles des générations précédentes. À tel point qu’ils pourraient transformer le marché de la consommation en profondeur. Exit les codes un peu “old school”. Les ficelles traditionnelles du marketing et de la publicité classique ne fonctionnent pas sur cette cible née avec une Game Boy à la main, une souris dans l’autre, Internet dans la tête, le programme Erasmus dans le sac, des voyages plein les yeux, des frontières invisibles, un esprit global. Bref, génération Y, c’est un peu le produit de la globalisation. Un côté citoyen du monde où tout est possible, un côté globish, cette version simplifiée de l’anglais et du global utilisée comme outil d’inter-compréhension dans la communication internationale. “Arrivés à maturité dans la période la plus médiatisée de l’histoire, ils détectent aisément le marketing”, souligne Alex Pasini, Strategy partner & deputy executive director de l’agence Sid Lee, un ovni de la communication qui aide ses clients à grandir en transformant l’expérience de marque et ce, par tous les
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