À moins de vivre sur la planète Mars, impossible d’être passé à côté du phénomène de l’été: Pokémon Go. Comme à leur habitude, les distributeurs ont suivi le mouvement. Dès le mois de juillet dernier, Monoprix et Intermarché ont lancé leurs kits de chasseurs de Pokémon, s’engouffrant dans la brèche commerciale que le jeu-événement a créée. Intérêt pour les retailers: moyennant une contribution à Niantic – la société créatrice de Pokémon Go – les magasins peuvent devenir des lieux de chasse qui attirent les fans connectés et génèrent un trafic inespéré sur le lieu de vente. Le Graal des distributeurs. “Au Japon, 5?000 restaurants Mac Donald’s ont payé pour devenir des Pokestops, des endroits virtuels où les joueurs gagnent des objets quand ils se trouvent sur un point d’intérêt”, raconte Allan Ménard, marketing manager chez Trusted Shops. Si les retombées économiques sont encore incertaines, cet engouement semble traduire d’ores et déjà une chose: la réalité virtuelle a intégré le retail. Parce que la technologie est porteuse d’avenir et que les jeunes (et moins jeunes) consommateurs ont le doigt greffé sur leur smartphone, les distributeurs s’équipent en outils high-tech (Ikea propose déjà à ses clients de visualiser leur futur salon ou cuisine sur des tablettes tactiles mises à leur disposition) et repensent l’espace de vente pour en faire un véritable lieu d’expérience. Le salon Paris Retail Week, qui se tient du 12 au 14?septembre Porte de Versailles est l’occasion de faire le point sur toutes ces évolutions. Celles du consommateur mais aussi les solutions déployées par les retailers pour optimiser et dynamiser leur point de vente. Montrer, une fois encore, que le magasin physique n’est pas mort.
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