Lutte contre le gaspillage alimentaire, vieillissement de la population, obligations règlementaires: le petit monde du packaging est en ébullition. Premier contact visuel et physique avec le consommateur, l’emballage est déterminant dans l’acte d’achat. Et les évolutions vont bon train sur le marché de l’emballage. “Les priorités de notre métier sont de réduire le sur-emballage, de mettre sur le marché la juste quantité d’emballage et que celui-ci soit adapté en termes d’hygiène, de sécurité”, explique Nathalie Caresmel, directrice marketing du groupe Uni Packaging. Son objectif: que ses clients puissent choisir la quantité de produits qu’ils décident de mettre sur le marché sans contrainte de lots. Une logique de sur-mesure essentielle à l’export où le packaging doit être pensé en fonction de chaque marché. “Nous produisons dans plus d’une vingtaine de pays, avec des normes graphiques très divergentes. Chaque pays a son agence de design”, indique la directrice. Uni Packaging travaille avec l’Afrique, un pays qui possède peu d’infrastructures de conditionnement et dont 70% des produits issus de l’agriculture sont mal conditionnés et malmenés lors des transports et finissent par se perdre. “Pour ce marché, il nous faut concevoir des emballages très techniques, précalibrés, façonnés – c’est-à-dire que ne fuient pas – capables de résister en l’absence de chaîne du froid et faciles à transporter”, précise Nathalie Caresmel. De nouveaux outils existent pour répondre à ces besoins spécifiques.
Emballage personnalisé Uni Packaging combine, ainsi, trois technologies: l’héliogravure, pour les gros volumes, la