Points de Vente : À l’occasion du Salon de l’Agriculture, Charal annonce vouloir multiplier par deux ses ventes en volume à l’horizon 2 020…Guy Lepel Cointet : Oui. Notre objectif est ambitieux en termes de volume Mais nous préférons raisonner en termes de consommateur. Notre ambition est claire, il s’agit de recruter de nouveaux clients. Comment ? En capitalisant sur la marque,source de valeur ajoutée, et en nous concentrant sur 6 familles stratégiques : les piècés et les hachés Hebdopack®, notre core business, le burger frais, la viande cuisinée et les surgelés avec le burger et les viandes, principalement le haché.Pour recruter de nouveaux consommateurs, il n’y a qu’un mot d’ordre : rendre Charal accessible. Derrière ce vocable se dessinent différentes interprétations qui représentent autant de leviers de croissance. Mais attention, accessibilité ne veut pas dire baisse de qualité. Charal est et restera une marque premium. En revanche, il faut, en permanence, être à l’écoute du consommateur afin qu’il ait plus souvent accès à cette qualité premium.
PdV : Comment ?G.L.C. : Nous avons identifié quatre leviers ouvrant la voie à une meilleure accessibilité à nos produits : être plus abordable, être plus disponible en rayon, répondre aux attentes avec des innovations pertinentes et être plus proche en donnant du sens à la marque.
PdV : Etre accessible, c’est être abordable, dites-vous. S’agit-il de baisser les prix pour augmenter les volumes ?G.L.C. : Pas du tout. Nous entendons adopter une politique promotionnelle plus agressive, sans tomber, bien sûr, dans le « Every day low price » des Anglo-saxons qui dégraderait l’image de la marque. Nous souhaitons, par exemple, intensifier nos offres « Prix Choc », à l’image de celle initiée en septembre dernier. Proposer 6 bifsteaks à moins de 6 euros, cela n’existait pas en rayon boucherie. Et cela a très