Comment se définit l’innovation sur le marché du chocolat?C.E.-R.: Nous centrons nos recherches sur des nouvelles idées dans la manière de déguster le chocolat. Dans notre environnement, nous parlons de nouveautés. Ce ne sont jamais des innovations de rupture, comme on a pu le voir sur le marché du café avec l’arrivée des capsules, mais d’usage. En ce sens, l’innovation est donc plutôt technologique. Et il n’en arrive pas tous les jours dans le secteur du chocolat. Donc, nous fabriquons des produits qui nous donnent un temps d’avance sur nos confrères, soit par des propositions de recettes, soit par des solutions pour nos clients B to B. Nous restons dans une logique de proactivité en adoptant une démarche perpétuelle de proposition.
Vos innovations rythment-elles les temps forts du marché? Au total, nous lançons plus de 2?000 produits par an au sein du groupe, que ce soit directement en B to B et en B to C. En saisonnier et pour la marque Cémoi, environ 15% de nos volumes sont réalisés par nos nouveautés. En période de Noël et à Pâques, nous axons nos innovations sur la composition et