Depuis plus de 10 ans, vous avez tout réinvesti sur la marque L’Arbre Vert. Avez-vous convaincu les distributeurs?Après avoir racheté le site de production de Saint-Benoît dans les années 2000, nous avons vendu l’activité Jardin et Négoce de produits chimiques. Puis nous nous sommes concentrés sur le développement de cette marque en investissant plus de 8millions d’euros dans l’usine.Au départ, L’Arbre Vert ne faisait même pas 600?000?euros de chiffre d’affaires. Nous étions en contact avec les distributeurs pour la fabrication des MDD. Nous avons tenté de les convaincre que l’avenir était aux produits verts et que nous étions les premiers à offrir une marque certifiée. Nous avions réalisé une étude qui démontrait que l’on ne pouvait y arriver que si nous étions au prix du marché des produits classiques. Nous avons donc consenti un énorme effort sur le prix et nous avons demandé aux distributeurs de nous aider en rognant sur leurs marges arrière. Certaines enseignes nous ont suivis et ont accepté de nous donner notre chance dès 2003. Carrefour, Cora et Auchan ont été les premières. Chez Leclerc, on a fini par gagner tellement de magasins que l’on a obtenu un accord Galec avec une belle politique d’ouverture. Engagée dans une politique de développement
