Quelle méthodologie avez-vous mis en place chez Noeto afin d’évaluer les impacts environnementaux des produits de grande consommation?Nous nous sommes principalement basés sur les travaux de l’affichage environnemental qui ont été lancés en parallèle de notre projet. Ils visaient à mettre en place des référentiels destinés aux entreprises afin qu’elles puissent évaluer, en interne, les impacts de leurs produits. Ces méthodologies sont reconnues par des experts en ACV. Et nous les avons adaptées aux objectifs de Noteo, en fonction de nos choix et de nos hypothèses. Globalement, nous avons sélectionné les étapes du cycle de vie les plus impactantes. Par exemple, pour l’alimentation, il s’agit surtout des process de fabrication et de culture des ingrédients en amont, comme l’impact de la culture du riz ou celui de la production de viande. Pour les détergents et les produits cosmétiques, l’impact principal se situe plutôt lors de l’usage, c’est-à-dire lorsque le consommateur utilise le produit et, surtout, lorsque celui-ci est rincé et évacué vers les milieux aquatiques.
Travaillez-vous de manière transversale avec les responsables scientifiques spécialisés en toxicologie/santé, social et nutrition ainsi qu’avec le comité scientifique de Noteo?Oui. Et c’est une des