Il y a de quoi y perdre son latin. AJR, glucides, lipides, AG saturés, mono-insaturés, poly-insaturés… Sans compter les allégations du type : riche en fibres, à base de…, saveurs… ou des incitations à manger allégé, quand, là où il suffit de modifier l’un des ingrédients (moins de sucre, mais plus de graisse, par exemple), la marque peut se permettre d’apposer l’information “allégé” alors même que son nouveau chocolat est plus calorique qu’un chocolat classique. Que dire, aussi, des produits “sans sucre ajouté”, c’est-à-dire, sans saccharose ajouté, mais où l’on a pu incorporer d’autres glucides, comme le fructose ou le lactose ? Sans parler des colorants, édulcorants, conservateurs, allergènes, antioxydants, exhausteurs de goût, acidifiants, émulsifiants, épaississants… Bref, face à la multiplication des informations sur la composition et la valeur nutritionnelle des produits qu’ils achètent, les consommateurs sont perdus. À qui faire confiance ? À quoi faire confiance ? Comment choisir ? Les résultats de diverses enquêtes le prouvent : les
