Comment est né le concept de So Clean? Gerry Félicité. En 2008, j’ai créé la structure VGS Trade pour importer des produits et les proposer sur le marché français. Notre qualificatif pourrait être “épicier du monde”, car voyager est un moyen de dénicher des articles venus d’ailleurs pour répondre à des demandes spécifiques de nos clients. La partie DPH ne représente que 20% de notre activité. J’ai commencé à collaborer avec une première usine, basée en Belgique, qui emploie + 70% de personnes porteuses de handicap. Puis nous avons contacté une seconde usine, basée en Pologne, où plus de 760 personnes sur 800 salariés sont en situation de handicap, soit avec plus de 90% de taux d’emploi. Et puis j’ai retrouvé une usine en Macédoine, avec laquelle nous travaillions sur l’importation de produits alimentaires. J’ai eu l’occasion de rencontrer le chef de l’usine, à qui j’ai expliqué que mon fils, Samuel, était atteint d’une maladie génétique. Il m’a indiqué employer 50% de personnes en situation de handicap. Ces trois coopérations mettent en avant le travail de qualité de ces personnes. Les salariés au sein de ces entreprises, qui ont un handicap parfois très lourd, sont capables d’occuper des emplois. Et notre postulat est de démontrer que nous sommes dans un cercle vertueux.
Comment pallier à la pénibilité au travail?Nous compensons le travail des machines par des personnes en situation de handicap. Sur certaines chaînes de production, trois salariés occupent le même poste, au lieu d’une seule personne valide. Chaque poste est adapté en fonction du handicap de la personne. Nous avons développé différentes activités: le pôle palette et le travail du