Le refus d’autorisation d’implanter un premier magasin Costco, sur le sol français, à Bucy-Saint-Georges, en 2013, ne vous a-t-il pas découragé?Gary Swindells. Le projet d’il y a un an était différent de celui d’aujourd’hui. Il ne se limitait pas à Costco mais portait sur la création d’un retail park de 35000m2 dans lequel Costco aurait été implanté. Loin de nous décourager, le refus de la Commission national d’aménagement commercial (CNAC) nous a surtout fait réaliser de tout ce qui devait être fait et mis en place afin d’obtenir les autorisations. Cela a été très instructif et nous a permis d’apporter à notre concept les ajustements nécessaires, tant au niveau de l’assortiment, que des conditionnements ou des services offerts, pour s’adapter au marché français. Notre projet est d’ouvrir, dans un premier temps deux magasins sur le territoire, dont le premier – un magasin de 12000m2 qui emploiera environ 300 personnes – basé à Villebon-sur-Yvette où se trouvera également le siège social français du groupe, devrait ouvrir au printemps 2016. Si le succès est au rendez-vous, nous prévoyons ensuite d’ouvrir quatre à six points de vente autour de Paris et dans des grandes villes telles que Nice, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon ou Lille.
Croyez-vous que le concept d’abonnement, jusqu’alors inconnu en France, va séduire les consommateurs?C’est vrai que les Français ne sont pas habitués à verser quelque 40€ pour un abonnement annuel à une enseigne de distribution. Mais ce système a l’avantage de créer un véritable sentiment d’appartenance à un club. En Espagne, au Japon ou en Australie, où nous