Votre stratégie de développement à l’international vous a conduit à réfléchir sur le processus de création de marque. Pourquoi est-il devenu si important pour Monbana d’affirmer son identité?Dominique Renault. Sans stratégie de marque, il n’y avait pas d’ouverture à l’international possible. Cela a été le point de départ de notre réflexion sur la diversification de nos activités et sur notre positionnement. Très vite, nous avons réalisé que dupliquer un même modèle économique dans les autres pays ne répondait pas aux besoins des groupes internationaux. Au contraire, ceux-ci attendent d’une entreprise française qu’elle apporte une marque forte qu’ils pourront véhiculer sur leur marché. Dès 2001-2002, nous avons donc travaillé sur notre identité, d’abord pour commencer à asseoir la notoriété de la marque sur le marché français, puis pour assurer son déploiement dans le monde entier. Et parce que l’on ne parle pas de la même façon à l’export que sur le marché national, nous avons mis en place des experts dans chaque région. Les modes de consommations sont très différents d’un pays à l’autre. Si les consommateurs du Moyen-Orient sont très friands de produits sucrés, ce n’est pas du tout le cas de l’Asie, qui plébiscite le chocolat noir. Quant aux États-Unis, c’est la notion de commerce équitable qui prime…
Passer d’une MDD invisible à une marque identifiable ne se fait pas en un jour: quelles ont été les étapes de ce développement?Après avoir lourdement investi dans ses usines dans les années 2000, l’entreprise a procédé