Huit mois après la fraude sur la viande de cheval, un nouveau scandale vient frapper la filière équine. Sur trois mille chevaux abattus dans la région de Marseille, un nombre encore inconnu par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL) qui a ouvert une enquête, auraient été tués à l’insu de leurs propriétaires pour être écoulés dans l’alimentation humaine. Certaines de ces bêtes qui auraient reçu des traitements vétérinaires tels que le phénylbutazone – un anti-inflammatoire nocif – seraient, en outre, impropres à la consommation. Un trafic à l’échelle européenne, monté par un réseau mafieux belge, dont Eric Vigoureux, président de la Fédération de la boucherie hippophagique de France (FBHF), entend minimiser l’ampleur: ”À l’heure actuelle, on ne peut pas dire exactement combien de chevaux
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