Deux faits majeurs viennent d’émailler la vie de la distribution russe. Faute de trouver un partenaire dans le pays après un an de recherches infructueuses, l’Américain Wal-Mart a jeté l’éponge et fermé son bureau moscovite, le 13 décembre dernier. Dans le même temps, le Russe X5, acteur majeur du secteur, reprenait l’enseigne Kopeyka et ses 700 magasins, une des cibles potentielles de Wal-Mart. Ces mouvements quasi simultanés montrent que la grande distribution russe n’ouvre pas facilement ses portes. Et ce n’est pas Carrefour qui dira le contraire. Le groupe français a, ainsi, décidé de quitter le pays en septembre 2009, quatre mois seulement après l’ouverture du premier de ses trois hypers (l’un à Moscou, l’autre à Krasnodar et le troisième, en travaux, à Lipetsk). Raison invoquée pour ce départˆ: “L’absence de perspectives de croissance organique suffisantes et d’opportunités de croissance externe à court et moyen terme”, a indiqué le groupe dans un communiqué. Pendant deux ans, l’enseigne a, en effet, cherché à reprendre un réseau russe pour atteindre rapidement une taille critique. Le nom de Sedmoï Kontinent a circulé, mais sans suite. “En fait, le choix de quitter la Russie correspondait, pour Carrefour, à un choix de politique interne : si l’enseigne ne pouvait se
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