Comment est née l’idée d’organiser un événement consacré aux femmes dans la grande distribution?Pierre-Louis Marek: Cela fait des années que la force de vente du groupe Publications Grand Public (PGP) fréquente les magasins de l’ensemble des chaînes de la grande distribution ainsi que les centrales qui pilotent les réseaux et leurs intervenants. En travaillant directement avec les pôles culture des différentes enseignes mais également avec le pôle caisse – nos magazines étant positionnés près des caisses – un lieu stratégique de la distribution, où œuvre un personnel historiquement très féminin, nous avons appris à écouter ceux qui vivent ce métier au quotidien. Fort de cette connaissance du secteur, PGP a décidé, en 2006, d’organiser un concours mettant en valeur ces personnels féminins, tous postes confondus. Nous voulions aborder le secteur de la distribution non plus sous l’angle de sa capacité à influencer le cours économique, mais plutôt à travers la vie des magasins, sur laquelle il y a de formidables histoires à raconter.
Les dirigeants des enseignes françaises sont pourtant tous des hommes… Peut-on parler d’un plafond de verre?Les distributeurs sont conscients de l’image masculine qu’ils véhiculent. Mais quand on y réfléchit, la distribution n’est pas plus un métier d’hommes que certains autres grands groupes industriels, à forte composante d’ingénieurs. En réalité, le personnel actif