La période de la rentrée des classes vient de s’achever en magasin. Quel est votre bilan pour cette année? Guillaume Nusse. Premier constat: il n’ y a pas de crise des achats. Globalement, la saison aura été bonne pour nos ventes de produits à nos marques, dans tous les circuits et nous avons écoulé des volumes plus importants que ce que l’on pouvait craindre. Mais pour autant, on est loin d’avoir connu le rush au niveau des réassorts?! Après un printemps et un début d’été plutôt mauvais, le mois de juillet a été excellent, notamment en raison d’une météo pluvieuse, le mois d’août plus neutre. Nous progressons spécialement en GSA et en superstores mais le marché est toujours aussi difficile en centre-ville. On s’achemine donc vers une année de nouveau à peu près étale, voire en légère croissance. Dans tous les cas, il nous serait difficile de connaître de croissance très négative. A chaque rentrée, les listes de fournitures données par les établissements scolaires sont obligatoires. Et les familles, quel que soit leur niveau de revenus, ont envie d’investir dans l’éducation de leurs enfants. Cela passe par l’achat de matériel. D’autant que les ménages les moins aisés bénéficient d’allocations de rentrée relativement substantielles en France – environ 400?€ par foyer – et qui n’existent pas ailleurs.
C’est une période où les enseignes mettent une forte pression, au niveau des prix, sur les fournisseurs… Il y a une dichotomie énorme entre la période de rentrée et le reste de l’année. Je ne connais pas de secteur où le phénomène est aussi fort. Vous avez un business basé sur la rentrée scolaire en GMS et grandes surfaces spécialisées dans les produits scolaires, où sont réalisées 50% à 90% des ventes de toute l’année. Mais ce qui est exceptionnel, c’est que c’est le