“Mettre les watts sur le développement économique”: ainsi se résume le leitmotiv de Pascal Blanc, le maire de Bourges (UDI). Alors que s’est achevée la 41e édition du Printemps de Bourges sous un soleil inédit à cette époque de l’année, la ville et l’agglomération poursuivent les grands chantiers. Les axes de circulation autour de la cité qui relient les différentes zones d’activité font notamment l’objet de réflexion: une deuxième sortie d’autoroute est prévue d’ici à 2027 afin de désengorger les voies actuelles. “Nous menons des actions pour importer l’activité économique sur notre territoire”, affirme Pascal Blanc. La ville a profité du plan de renouvellement urbain lancé en 2005 pour transformer ses logements sociaux désuets en une galerie commerciale flambant neuve. En février2015, le centre commercial Avaricum est sorti de terre pour redynamiser le centre-ville. “L’idée a germé en 2006 d’avoir un équipement commercial capable de lutter contre l’expansion en périphérie et contrer la baisse d’activité en centre-ville”, raconte Anthony Pinon, directeur d’Avaricum. Ce projet était articulé en trois points: disposer de surfaces commerciales suffisamment grandes pour accueillir des enseignes internationales; créer un nouveau pôle commercial attractif, avec des marques fashion et fédératrices (Zara, Mango, etc.); et enfin, déployer un concept mixte, avec des commerces en pied d’immeuble, des parkings en hyper structure, des bureaux au deuxième étage et des logements sociaux au troisième étage. Il aura toutefois fallu près de dix ans pour qu’Avaricum voie le jour, la crise économique et immobilière de 2007, ainsi que de longues fouilles archéologiques ont retardé sa réalisation et son inauguration en grande pompe, il y a deux ans.
Rempart à l’évasion commercialeEn plus de se fondre dans