En 2013, Savéol a réalisé un chiffre d’affaires de 164?M€ que vous prévoyez de doubler en 2014. Pourquoi un tel coup d’accélérateur?D’abord, parce que nous avons gagné 17 hectares supplémentaires de serre et ce n’est pas rien. Cette augmentation est l’une des plus importantes qu’ait connu le groupe depuis les années 90. Elle est due à l’installation de nouveaux maraîchers qui ont bénéficié du programme d’accompagnement et de parrainage lancé par le groupe il y a quelques années. Dans ce cadre, nous suivons tout le cheminement du projet de ces jeunes. Les services techniques et administratifs sont mis à leur disposition et nous leur apportons un suivi poussé pour multiplier leurs chances de réussite. C’est en partie grâce au dynamisme des nouvelles générations que nous visons une croissance de 7% à 8% pour 2014. Ensuite, l’autre moteur de croissance du groupe reste l’innovation. Cette année, nous allons commercialiser 82?000 tonnes de tomates et 2?000 tonnes de fraises, majoritairement de la gariguette, le fleuron de la fraise de Plougastel, à laquelle nous n’avons pas encore trouvé de successeur. Mais nous continuons à explorer toutes les possibilités de nouvelles variétés.
Quels sont les moyens alloués par la coopérative à l’innovation ?Notre budget R&D avoisine les 500?000?€ annuels. Quant à nos investissements dans la modernisation des outils de production, ils représentent pas loin d’1?M€ par an. Nous sommes équipés d’une serre expérimentale où nous travaillons chaque année sur 250 variétés. Nous suivons l’évolution de ces nouveaux produits puis nous dressons un bilan à la fin de l’été pour décider de la variété que nous allons commercialiser. Avec les distributeurs, nous travaillons sur 150 variétés, selon des