Avec 1,1 Md€ de chiffre d’affaires en 2013, Laïta se place au troisième rang des entreprises coopératives laitières de France. Qu’est-ce qui fait sa force?Ce que nous recherchons, à travers le système de coopération, c’est la maîtrise de la traçabilité et de la qualité des produits, de la fourche à la fourchette. Le fait que nos actionnaires soient aussi adhérents de la coopérative est un atout car ils s’inscrivent dans une logique de filière, aussi intéressés par le prix du lait que par la transformation de leur production de lait en fromage, beurre ou crème. Dans ce sens, la vocation de notre marque Paysan Breton est d’assurer des débouchés pérennes et les mieux valorisés, à l’ensemble des éleveurs adhérents qui livrent leur lait à la coopérative. Laïta compte 3?750 exploitations laitières et 7?000 producteurs de lait dans le Grand Ouest. Avec les salariés de la coopérative et de la marque Paysan Breton, cela concerne près de 10?000 personnes au total. À travers sa dimension coopérative, l’entreprise contribue durablement au développement économique de son territoire, à savoir: l’Ouest de la France – nous sommes basés à Brest – de la Bretagne aux Pays de la Loire.
Ce regroupement vous permet, également, de maîtriser les coûts?Oui. La collecte du lait est réalisée par chacun de nos huit sites de fabrication dans un rayon de 50?km maximum. Ce qui signifie que nous profitons d’un circuit assez court entre la production laitière et la transformation. Cette optimisation logistique est, bien sûr, économiquement intéressante. Et elle s’avère même nécessaire?! Car nous devons gérer le transport des produits frais laitiers depuis l’Ouest