Quels sont les métiers de Quantmetry? Jérémy Harroch. Nous réalisons de l’ingénierie en Big Data et en intelligence artificielle sur quatre axes: la connaissance client, là où l’IA permet de proposer le bon produit, à la bonne personne, au bon moment, par le bon véhicule, de distribution ou de communication; la détection de la fraude; la maintenance en condition opérationnelle, autrement dit, la maintenance prédictive; et la médecine connectée, essentiellement autour des IoT et de l’imagerie médicale afin de permettre au médecin de prendre plus rapidement des décisions. Ces quatre métiers ont en commun de s’appuyer sur un nombre important de données où l’algorithme de l’intelligence artificielle peut aider à automatiser ou à accélérer certaines tâches et, par-là même, à prendre des décisions. Avec, à la clé, un fort pouvoir de transformation de ces métiers.
Les assistants vocaux qui viennent d’être lancés en France pour le grand public sont-ils vraiment dotés d’intelligence artificielle? Quelles sont leurs limites? Le premier constat: c’est que nous sommes vraiment au tout début de l’arrivée des assistants vocaux. Aujourd’hui, on ne parle que des enceintes connectées. Mais, dans quelques années, nous pourrons parler à notre réfrigérateur pour lui demander s’il reste des yaourts et quelle est leur date de péremption. Autrement dit, la voix va devenir de plus en plus présente dans nos interactions. Derrière cette réalité, le début de cette expérience autour de la voix centrée sur les enceintes connectées apparaît comme un gadget. Ici, on ne peut pas avoir de vraies conversations, aux structures complexes, avec un détail de raisonnement. Les requêtes restent très simples. D’ailleurs, les enceintes connectées sont quasiment exclusivement utilisées pour demander la météo ou lancer des playlists de musique. Certes,