Un aspirateur qui ne perd pas de puissance, même après avoir aspiré un grenier poussiéreux. Un ventilateur qui envoie un flux naturel semblable à un souffle de vent. Un sèche-mains hygiénique, dont l’air ne brûle pas les mains. Aux racines du succès de Dyson ? Un rêve… en finir avec la frustration. Revenir au bon sens, en créant des objets qui remplissent entièrement leur fonction. Et apporter une troisième voix au consommateur. Le rêve de James Dyson, le père fondateur de l’entreprise créée à Malmesbury, en Angleterre en 1996, est aujourd’hui devenu réalité. Quinze ans après le lancement du premier aspirateur sans sac, le business s’est étoffé. Le chiffre d’affaires de 900 M£ en 2010 progresse de +12 %. Et en 2011, l’objectif frise un milliard de livres, avec ses produits présents dans près de 70 pays, de la Chine au Brésil.
700 ingénieurs en R&DAu cœur de la stratégie, l’innovation joue un rôle majeur et se développe tous azimuts : aspiration des sols, sèche-mains, gestion des flux d’air, moteurs à pulsion numériques… Un véritable poumon. “Au-delà du segment des aspirateurs, nous avons montré notre capacité à apporter de la régénérescence sur des produits un peu mortifères, comme les ventilateurs qui n’avaient pas connu d’innovation depuis plus de 20 ans”, explique Dimitri Peucelle, DG de Dyson France. Et pour rester
