PDV : En six ans, vos produits ont conquis les papilles des Français, des Japonais, des Russes. Comment expliquez-vous un tel succès ?Augustin Paluel-Marmont : Notre axe stratégique est simple : c’est le goût. Avec Michel, on est des ayatollahs de la qualité (rires…). Notre but, c’est que nos consommateurs passent les cinq meilleures minutes de leur journée lorsqu’ils mangent du Michel et Augustin. C’est notre volonté depuis 2004, aux débuts de l’aventure. Je suis convaincu du potentiel d’une offre premium sur de nombreux marchés alimentaires. Encore faut-il aller la chercher.
Justement, comment développez-vous ces nouvelles recettes ?Nos équipes R & D sont basées au siège de Boulogne-Billancourt. Élaborer une recette, c’est un travail d’orfèvre. Prenons l’exemple d’une mousse au chocolat : on achète tous les livres de cuisine possibles et imaginables, on teste les recettes qui existent, en analysant les différences en matière d’ingrédients, de poids de chacun dans la recette finale, de processus d’intégration (sablage, émulsion, incorporation…). Une batterie de tests est nécessaire avant de donner le “go” en équipe, lors des comités de dégustation.
Il y a aussi l’innovation par le format…Bien sûr ! On investit massivement dans les desserts frais en grand format, à partager : yaourt en pot d’un kilo, cookie familial de 70 g, lancé fin 2010 (au rayon frais). Ces produits polluent moins que les emballages individuels, ils sont meilleurs pour l’environnement. Et