Comment a démarré l’aventure Polette? Pauline Cousseau. J’ai rencontré mon associé, Pierre Wizman, il y a dix ans, à Shangaï. Nous étions tous deux passionnés par l’entreprenariat et le e-commerce. L’idée de créer Polette est venue du constat que les lunettes se vendaient très peu cher en Chine. Là-bas, on peut s’offrir une monture à 20?euros quand il faut débourser près de 300?euros ou plus en France. En étudiant le marché chinois, nous nous sommes aperçus que toutes les grandes marques mondiales fabriquaient intégralement leurs lunettes en Chine. Qu’il s’agisse des verres, des montures ou des matériaux, le pays a développé une grande expertise et un savoir-faire indéniable. C’est le premier producteur de montures et verres au monde depuis 40 ans.
Pourquoi ces produits sont-ils facturés si cher en France? En sortie d’usine, une paire de