• Pouvez-vous nous rappeler les faits de ce qui vous oppose, aujourd’hui, au groupe germano-suisse Hermes?Olivier Bonnel. Depuis 16 ans, le groupe Ginko commercialise de nombreux produits édulcorants, diététiques et parapharmaceutiques dans les enseignes de la grande distribution. Sur le marché de l’édulcorant, nous sommes en compétition avec de grands groupes multinationaux, comme Canderel. Pour autant, nous sommes leader sur le liquide édulcorant et numéro deux sur tous les autres segments sur le marché français. À l’origine, lorsque nous avons démarré l’édulcorant à base de saccharine en comprimés, nous avons choisi un sous-traitant majeur au niveau international pour sa fabrication: la société Hermes. Nous avons, notamment, conclu un accord avec eux sur de la location de marque. C’est comme cela qu’est née la marque Hermesetas. Nous avons bâti ensemble les packagings et les recettes dont Ginko est parfaitement propriétaire. Et puis, il y a deux ans, la société-mère du groupe suisse a rencontré quelques difficultés liées, a priori, à la parité du franc suisse et de l’euro. La rentabilité n’était, semble-t-il, plus autant au rendez-vous. Du coup, ils ont voulu augmenter de façon substantielle leurs tarifs.
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