Pourquoi la marque Malo s’est-elle lancée dans les desserts?Michel Guigo. Nous avions ce projet depuis longtemps. Mais il était compliqué à mettre en œuvre parce que nous voulions rester dans la lignée de la marque, à savoir, continuer à fabriquer des produits authentiques et de qualité. Les investissements en interne étaient lourds et nous ne possédions pas de compétences sur ce segment-là. En mai 2014, le rachat de la marque Petit Basque, spécialiste des desserts au lait de brebis, basée à Bordeaux, a été pour nous du pain béni. Il nous a automatiquement ouvert des portes puisque nous disposons, désormais, du savoir-faire et des hommes. Cette nouvelle gamme de desserts est fabriquée sur notre nouveau site bordelais, tandis que nos yaourts, emprésurés et fromages frais restent à Saint Malo. D’un point de vue organisationnel, les deux entités demeurent indépendantes mais nous avons, bien sûr, mutualisé les forces commerciales, ce qui nous permet d’avoir une vision transversale sur les marchés du lait de vache et du lait de brebis. Le site de Bordeaux compte aujourd’hui 130 salariés et celui de Saint Malo 150.
Qu’est-ce qui distingue votre savoir-faire?Outre les ferments particuliers que nous utilisons dans nos yaourts et dont on ne dévoilera pas la recette, Malo est le seul fabricant français à proposer un fromage frais fabriqué à l’ancienne. En égouttant, notamment, la pâte de son fromage dans des sacs de toile, comme au début du XXe?siècle, sur des cycles de
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