De l’eau a coulé sous les ponts depuis la création du premier agenda scolaire en 1971. Comment se positionne Oxford, aujourd’hui sur son marché?Martial Ardant. La stratégie de la marque repose sur trois axes: la segmentation du marché, l’innovation et 
la communication. La segmentation, d’une part, parce que nous avons adapté nos produits à nos différentes cibles de consommateurs – collégiens, étudiants, bureau et produits de niche, à travers notre gamme Oxford internationale pour les managers. Chacune de ces gammes présente des spécificités. Notre offre bureau, par exemple, répond aux besoins des professionnels avec des règles marque-page ou intercalaires détachables. L’innovation, d’autre part, est un axe fort de notre développement. Les ventes de fournitures stagnent en volume mais progressent en valeur grâce, justement, à l’innovation. Et nous avons la chance d’avoir un marché français de la papeterie de très haute qualité par rapport à nos voisins européens. Cet environnement privilégié nous incite à innover encore plus.
La papeterie vit depuis plus de dix ans la concurrence du numérique. Comment faire entrer des produits historiques dans l’ère 3.0?On s’est lancés dans le numérique en 2001 avec un cahier numérique qui n’a pas bien fonctionné. Après avoir planché à nouveau sur ce projet, nous avons sorti en 2014 une application gratuite qui relie le cahier au
