Avec plus de 7kg de bonbons consommés par seconde en 2014 et 609M€ de chiffre d’affaires, le marché français de la confiserie résiste à la crise. Pourquoi cette résilience?François Boissinot. Les confiseries sont des achats d’impulsion à faible valeur faciale – généralement inférieure à 2€ le sachet – qui apporte une dimension plaisir et de réconfort. Le mécanisme est le même sur le marché du café, par exemple. Il s’agit de petits plaisirs peu coûteux que l’on n’a pas envie de supprimer, surtout en temps de crise. Les gens vont faire, en revanche, plus attention à des achats moins impliquants en termes d’affect. C’est, par ailleurs, un marché porté par l’innovation qui reste l’apanage des marques et sur lequel, par conséquent, la part des MDD et premiers prix est faible. Ce qui ne veut pas dire qu’il faille, non plus, tomber dans l’écueil de l’ultra-valorisation. Les fabricants de chewing-gums s’en souviennent encore?! Parce qu’ils se sont éloignés de leur objectif fraîcheur pour se tourner vers des produits très valorisés et beaucoup plus cher, cette catégorie a perdu un quart de sa valeur en trois ans. Bien que synonyme de gourmandise, la confiserie doit rester grand public.
Comment se positionne Verquin, sur un marché de la confiserie disputé par 90 entreprises en France?Le marché est dominé par la troïka Haribo (32% de parts de marché), Mondelez (21%) et Lutti (13%) qui en représentent les deux tiers. Si, bien évidemment, Verquin ne fait pas peur à Haribo – le groupe nous a même félicités pour notre croissance ! – à l’inverse, le