Quel est le secret du succès grandissant de La Mère Poulard?Éric Vannier. La marque tire son originalité et sa force de son positionnement sur trois métiers: la biscuiterie, la restauration et le tourisme. À l’origine, il y a un savoir-faire, celui de la Mère Poulard (Anne Boutiaut de son vrai nom) qui, depuis 1888, a démontré ses talents de cuisinière à tous les visiteurs du Mont Saint- Michel qui s’arrêtaient dans son auberge. Les plats qu’elle a concoctés pendant plus de vingt ans ont fait la renommée mondiale de son restaurant. C’est à partir de ces recettes originales et originelles que nous avons lancé la commercialisation, il y a environ quinze ans, des produits dérivés pour l’agroalimentaire: les fameux biscuits de la Mère Poulard. Enfin, depuis trois ans, nous développons notre activité de restauration à l’international à travers, les franchises La Mère Poulard. Trois métiers qui se rejoignent, donc, puisque les touristes qui découvrent la marque lors d’un voyage au Mont Saint- Michel, peuvent avoir envie de racheter nos produits, une fois rentrés chez eux, dans les grandes surfaces qui les distribuent. Ou, à l’inverse, être tentés d’aller découvrir l’une de nos recettes dans l’un de nos restaurants franchisés après avoir goûté nos biscuits. Cette synergie est un moteur de dynamisation de la marque à l’export.
Vous allez bientôt ouvrir des cafés et des restaurants au Japon, à Taïwan et en Corée: l’Asie est-elle votre destination phare?Je dirais que d’une façon générale, les pays qui commencent à devenir matures à l’international sont très intéressants pour notre entreprise. Le Japon s’est tout particulièrement imposé comme l’une des