Comment est né le concept “day by day”?David Sutrat. C’est une idée qui trottait dans la tête de mon associé, Didier Onraita, depuis une dizaine d’années. Après avoir fait ses armes dans la grande distribution alimentaire comme spécialiste de la mise en scène des produits sur le point de vente, il a pu observer, ces derniers temps, une remise en question de la consommation dans les hyper. Cela se traduit par une dégradation lente du chiffre d’affaires de ces magasins et, en même temps, par un retour à un commerce de proximité attendu par le consommateur pour des raisons de convivialité, de gain de temps ainsi que pour la recherche d’une offre commerciale à taille humaine. Le vrac nous est donc apparu comme une évidence. Parce que c’est un mode de consommation qui existe depuis la nuit des temps et qui correspond, aujourd’hui, à un retour à l’essentiel. En réunissant la proximité et le vrac, nous pouvions proposer une formule de consommation alternative à la grande distribution et une solution économique dans un contexte de crise.
Les produits en vrac sont-ils vraiment moins chers?Oui, il y a une vraie composante prix dans le vrac puisque le produit est débarrassé de tout son marketing et de son emballage. Techniquement, c’est un moyen de faire des économies. Cet avantage prix reste, toutefois, très variable d’un produit à l’autre. Sur les premiers prix, par exemple, la variabilité prix est faible – elle ne dépasse pas les 5% – compte tenu de la massification opérée sur ces produits par la