Le prix, rien que le prix, c’est fini. Dans un marché ultra-concurrentiel, en particulier sur le low cost, Tati réoriente sa stratégie. Bienvenue à l’envie, à la qualité et au prix, les basiques du fair cost, au service du développement et des ambitions de l’enseigne.Il faut dire, que de l’ambition, chez Tati on connaît. Jules Ouaki n’en manquait pas. Le fondateur de l’enseigne a ouvert son premier magasin à Barbès Rochechouart, dans le XVIIIe arrondissement de Paris en 1948. Sa marque de fabrique: le déstockage. Lingerie, hygiène, habillement, fins de collection étaient, alors, vendues à prix coûtant. Une stratégie de vente efficace en son temps, jusqu’à trouver ses limites. “Au moment où toutes les enseignes – y compris la grande distribution avec le segment du non alimentaire – se sont professionnalisées et ont fabriqué leur propre collection, Tati a dû, aussi, prendre ce virage. Et heureusement”, réagit Pierre Havransart, directeur commercial. L’évolution du marché, la concurrence et la mondialisation ont mis sur le marché des produits
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