L’histoire commence en 1997. Alain Rivoire quitte la Fnac et la Direction des Systèmes d’Information avec une idée en tête: créer une entreprise qui réponde aux besoins de service des grandes enseignes en matière de front office. Dans un premier temps, Cap Info développe une expertise d’intégration de logiciels – ceux des autres, notamment des ERP. De quoi se créer un savoir-faire en termes de process parfaitement huilés pour les grands noms de l’industrie: gestion d’ateliers, planning, paramétrage, intégration, tests, sites pilotes, procédures, déploiement… Bref, toute une base méthodologique qui sert, aujourd’hui, à l’entreprise, à déployer ses propres outils auprès de la distribution spécialisée. “Nous n’avons plus de clients industriels. Nous nous sommes focalisés sur la distribution Enseignes multicanale en offrant toute l’informatique que l’on peut trouver au niveau du front office d’un point de vente qu’il soit physique ou virtuel”, explique Alain Rivoire, directeur général associé de Cap Info. Avec une particularité: porter l’intégralité du projet chez le client. “Notre offre est globale et intégrée. Notre positionnement Spoc (Single Point of Call), c’est-à-dire interlocuteur unique et privilégié, tient compte de l’ensemble des besoins informatiques d’un client en front office, que ce soit sur du matériel, du process, du logiciel, de la procédure, de la monétique, de l’encaissement, de l’imprimante… le tout pour apporter efficience maximale au point de vente”, ajoute-t-il.
Souplesse et réactivitéMieux: l’entreprise de 35 salariés, implantée en région lyonnaise, offre un service de maintenance avec une hot line disponible 24h/24, 7?J/7 “tous les jours de l’année sauf le 1er?mai, indique le directeur général, avec un dépannage et un remplacement des matériels en J+1”. Une souplesse et une réactivité qui ont séduit l’un de ses premiers clients, le distributeur Alinéa. Un client que Cap Info suivait en conseil d’intégration depuis 2002. À l’époque, l’éditeur de caisse de la filiale d’Auchan devient défaillant. Un budget a alors été débloqué pour développer, dans un premier temps, en 6 mois, un système d’encaissement. Pendant 3 mois, l’entreprise a travaillé