C’est la meilleure croissance enregistrée depuis la crise en 2007/2008. Avec un chiffre d’affaires de 8,125?milliards d’euros en hausse de +8% en 2011/2012, le groupe Pernod Ricard dépasse ses objectifs financiers. Les résultats sont tirés par la forte progression des marchés émergents (+17%) et la stabilité des marchés matures (+2%). Une croissance organique globale emmenée par le Top 14 Spiritueux et Champagnes, en progression de 10%, qui représente, désormais, 60% du CA total. Le résultat opérationnel courant est, lui aussi, en hausse de +9% à 2,114 Mds€. À l’exception de la France, impactée par la hausse des droits d’accises, toutes les régions contribuent à la croissance interne du ROC, en particulier l’Asie, les états-Unis et l’Europe de l’Est. Avec, au final, une marge opérationnelle (ROC/CA) en progression de 75 points de base à 25,7%. “Nous avons signé nos meilleurs taux de croissance depuis 2008, qu’il s’agisse de notre activité ou de nos profits”, confirme Pierre Pringuet, directeur général du groupe. Une réussite d’autant plus marquante que le groupe est parvenu à accélérer son désendettement. Le ratio dette nette/EBITDA est quasiment revenu à son niveau de 2008, c’est-à-dire avant l’acquisition du groupe suédois Vin&Sprit, propriétaire d’Absolut. “Nous avons franchi, à la baisse, le seuil symbolique de 4 qui était important pour nous. Avant l’acquisition, nous étions à 3,6. Et, juste après, à 6,2. Nous avons baissé constamment et de manière significative pendant 4 ans pour nous situer, aujourd’hui, à 3,8”, souligne Gilles Bogaert, directeur général adjoint, Finances. De quoi permettre de proposer à l’Assemblée générale une augmentation du dividende de 10% à 1,58?€ par action, soit une hausse similaire à la croissance du résultat net (1,201 Md€). “C’est un taux d’un peu moins de 35% qui est en ligne avec notre politique habituelle de distribution en numéraire d’environ
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