Nom de code : SOS. Groupe d’entreprenariat social composé de 37 associations, coopératives et sociétés commerciales, SOS est une entité hors norme et responsable. Né il y a 25 ans, le groupe, à l’origine en charge des toxicomanes et des personnes atteintes du VIH s’est, depuis, consacré à toutes les formes de précarité sociale, répondant aux besoins fondamentaux des populations. Un business modèle gagnant que défend corps et âme son président, Jean-Marc Borello. Confiant en l’avenir, ce patron charismatique ouvre la voie d’un commerce responsable, où éthique et politique retrouvent leurs lettres de noblesse. Avec, à la clé, une prise de conscience du consommateur et l’émergence d’un système de distribution plus vertueux.
Comment SOS réussit-il à être à la fois rentable et responsable ?Rentable n’est pas le mot. 95 % du chiffre d’affaires de l’entreprise provient des structures d’insertion et 5 % des subventions d’aide aux postes. Les coûts globaux de fonctionnement du groupe sont moindres, grâce au soutien des collectivités territoriales. De fait, nous proposons des prix moins élevés qu’une entreprise classique pour des produits bio et des prestations de qualité, une offre recherchée sur le marché. L’autre particularité de SOS, qui fait aussi sa force, réside dans son ADN : personne n’est propriétaire des bâtiments, des entreprises ou des structures, c’est l’association qui détient tout. Et, contrairement aux groupes privés cotés en Bourse,