Because I’m worth it?! Un tournant amorcé par L’Oréal, il y a plus de 40 ans, et qui n’a pas pris une seule ride. Parce qu’avant, pas question de s’adresser directement aux femmes. Enfin si, mais pas parce qu’elles le valent bien. Avant, la publicité – la réclame – parle aux épouses qui se font belles par convention, pour faire plaisir à leur mari ou leur patron, mais pas forcément pour elles-mêmes. En 1973, une jeune rédactrice publicitaire de l’agence McCann Erickson, à New York, est chargée de trouver la campagne de communication qui doit propulser Préférence de L’Oréal devant son concurrent Clairol sur le marché américain de la coloration. Elle n’a que 23 ans, mais Ilon Specht va bouleverser les codes de la publicité en s’attaquant aux codes culturels d’une Amérique encore très conservatrice. Exit la femme objet, silencieuse et soumise aux codes esthétiques édictés par les hommes. Chez Clairol, c’est l’homme qui parle de la femme, qui juge ce qui est bon ou pas pour elle, pour qu’elle soit parfaite. Chez L’Oréal, la femme prend le pouvoir. La femme prend la parole. La femme choisit ce qu’il y a de bien et de mieux pour elle, parce qu’elle le vaut bien. Pour la première fois, une publicité présente le point de vue de la femme. Elle parle de sa confiance en elle, de ses choix, de son style. Au fil du
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