Quel bilan peut-on dresser de l’activité de la Direction des garanties publiques de Coface, en 2011 ?Si l’on regarde les chiffres sur 9 mois en 2011 par rapport à ceux de l’an dernier, on note un très léger tassement, de l’ordre de 3 % des encours, sur les nouveaux contrats mais l’activité reste très élevée. L’appareil exportateur français fonctionne bien. Les entreprises françaises à l’export ne sont pas amateurs, elles sont au contraire très professionnelles et présentent peu de sinistres, en grande partie dus au fait qu’elles offrent des équipements nécessaires à l’investissement et à la consommation domestiques. En somme, elles savent généralement répondre aux besoins des populations.
Comment accompagnez-vous ces entreprises à l’export ?Notre rôle est d’assurer les opérations des exportateurs et de leurs banques. À ce titre, Coface intervient en amont pour instruire les demandes de crédit des entreprises auprès de la commission des garanties, une instance collective pilotée par l’État à laquelle nous participons. Nous pouvons garantir les crédits acheteurs octroyés par les banques, mais également les risques liés aux annulations de contrats, notamment dans des pays où il y a un fort risque politique ou sur des opérations qui réclament une couverture à long terme. Dans le cadre des règles définies par les pays exportateurs de l’OCDE, nous agissons en fonction de la durée, du coût du financement et du type de secteur. L’équation est de trouver la bonne durée pour que le coût du financement à l’étranger soit supportable par le client.
Quels sont les produits spécifiquement destinés aux entreprises, notamment celles du commerce ?L’assurance prospection, qui a vocation à être utilisée par les PME, est un soutien qui sert à couvrir le risque d’échec